Indépendant : J’ai « viré mon Boss » en 2012 ! Depuis je vis uniquement de ce dérivé de ma passion.
Trompe l’oeil : L’objectif est d’aller + loin que le graffiti grâce à sa technique et à l’outil magique qu’est le spray !
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Whole car sur Colibri CFF en 2003 (pour voir les autres trains cliquez ici ! )
C’est vers l’âge de 16 ans que j’ai commencé à faire des Graffitis, Jamais je n’ai pensé qu’un jour cette Passion m’apporterait un métier….
D’abord dans la rue puis en parallèle avec les études de micro-mécanique, j’ai concentré mon activité délictueuse sur les trains jusqu’en 2004.
Article du Journal 24heures : Cherche Tagueurs
En 2005, la justice m’ordonnera le paiement de la facturé majorée du nettoyage de mes graffitis réalisés sur les Chemins de Fer Fédéraux.
Cette période est comme mon apprentissage: j’ai apprit à peindre vite et de mieux en mieux / dans l’obscurité / de manière méticuleuse et sérieuse.
En même temps, l’obtention de mon CFC de micromécanicien et ma maturité Pro m’a permit de travailler dans une usine de montres suisses.
1er contrat en 2006
En 2006, un grand entrepreneur de la Vallée de Joux par le biais de Dino Belometti, animateur au service de la Jeunesse, m’a proposé de décorer un de ses bâtiments. Devant le succès de cette peinture trompe-l’oeil et graffiti, j’ai eu le déclic!
Finalement j’ai pu payer mes dettes assez vite grâce aux contrats de peinture que l’on me proposait régulièrement.
Certains m’ont dit content de voir que j’avais retrouver le droit chemin, cependant je reste convaincu que ma période clandestine était nécessaire pour mon évolution. Malgré cette période relativement difficile, je n’ai pas ou peu de regrets.
Je commençais à percevoir le potentiel lucratif de ma passion et mon travail à l’usine comme une perte de temps plus qu’une sécurité financière.
c’est finalement en 2012 que j’ai eu l’occasion de quitter l’usine dans l’objectif de ne plus y retourner.
Cette période était loin d’être désagréable grâce notamment aux avantages (travail à 80% et horaires libres) que m’offrait la dernière boite pour laquelle j’ai travaillé…
Simplement, il était venu le temps de l’indépendance.. la vrai !