Décoration fenêtre en trompe-l’oeil dans un Salon en Valais sur le thème d’une cascade en Suisse : La tine de Conflens.
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Questions d’Orane, Sarah et Amanda / réponses de Philippe Baro
A quel âge avez-vous commencé à faire des graffitis ?
J’ai commencé les graffitis à 16 ans environ.
Comment avez-vous appris à graffer ?
J’ai appris avec amis, dans le milieu.
Pourquoi avez-vous commencé les graffitis ?
Le fait de commencer les graffitis m’a permis de m’exprimer librement et c’était pour moi une façon de transgresser la loi.
Que vous apporté le Graffiti en termes d’émotions, de relations ou de développement personnel ?
Le graffiti m’a beaucoup apporté en termes de développement personnel et émotionnel. J’étais en contact avec des personnes qui avaient la même passion dont certaines qui sont devenues des amis plus proches que je vois encore aujourd’hui. On pourrait également dire que je me suis créé pas mal de contacts chez la police. *rire*
Donc vous pensez que le graffiti est quelque chose qu’on n’arrête jamais ou qu’on arrête tout de même petit à petit ?
Le graffiti c’est comme la cigarette. Même quand on pense qu’on a arrêté de pratiquer, on va toujours s’y remettre au bout d’un certain moment. Une personne qui en a fait durant son adolescence reprendra certainement l’activité quelques années plus tard. Ça devient une addiction malgré les amendes qu’on peut recevoir. Le point positif c’est que ce n’est pas une addiction destructrice de soi-même, mais par conséquent destructrice pour les supports comme les trains.
Avez-vous été particulièrement fier d’un projet ou d’un graffiti illégal que vous avez réalisé ?
Le graffiti est quelque chose de très égocentrique. C’est une fierté personnelle car le graffiti est un art anonyme. Si je peux vous donner un exemple, c’est la fois ou j’ai réalisé un graffiti sur un train. Lorsqu’il est passé devant mon école, tous les étudiants étaient impressionnés et se demandaient qui l’avait réalisé. Je ne pouvais que rire intérieurement et j’étais fier de ma création et des réactions que j’avais provoquées.
Dans le monde du graffiti, la confiance est restreinte. On ne peut pas en parler à beaucoup de monde par risque d’être dénoncé. Même à des personnes dans le milieu, il arrive que des artistes dénoncent d’autres graffeurs par trahison dans le but de se protéger eux-mêmes.
Quelles ont été vos plus grandes amendes, conséquences lors d’un graffiti illégal ?
La plus grande amende qu’on m’a donnée était de CHF 12’000.-. J’ai été plusieurs fois en garde à vue. Ce qui a fait que j’ai par la suite manqué un poste de travail à cause de mon casier judiciaire. On peut dire que les problèmes que les graffitis ont générés se sont répercutés sur mon avenir professionnel.
Pour revenir à cette histoire de train qui passait devant mon école, le directeur voulait premièrement me virer car cela aurait pu dégrader la réputation de l’école, malgré que les graffitis n’étaient pas dans l’établissement. Par contre, quelque chose de totalement paradoxal est le fait que les CFF m’ont engagé pour un projet de rénovation de la décoration de leurs locaux.
Comment avez-vous pu changer ce passe-temps illégal en profession et qu’est-ce qui vous a convaincu que vous pouviez en faire un métier ?
Cette idée n’est pas directement venue de moi. Ce sont les opportunités qui sont venues à moi. Une personne qui avait repéré un de mes graffitis m’a laissé un mur à disposition et m’a demandé de le décorer en me laissant carte blanche en échange d’une somme d’argent. Ce qui a lancé un effet boule de neige. L’idée a plu à de nombreuses personnes, j’ai créé mon site internet et de plus en plus de personnes ont commencé à me contacter. C’est donc à la suite de cela que j’en ai fait mon métier.
Vos amis, votre famille, que pensent-ils de vos tags ? Vous ont-ils plutôt soutenu d’en faire votre métier ou était-ce le contraire ?
Lorsque je le faisais de manière illégale, mes parents n’en étaient pas fiers. Mon grand-père haïssait les graffitis jusqu’au jour où j’ai pu gagner de l’argent grâce à cela. J’en conclus que c’est l’aspect financier qui a permis le déclic chez ma famille et mes proches.
Est-ce que le fait de graffer légalement vous enlève le côté « adrénaline » ? Est-ce déplaisant ou est-ce que cela reste intéressant ?
Toute l’adrénaline ! Je continue à évoluer personnellement mais les plaisirs ne sont plus les mêmes mises à part la technique. Du moment qu’il y a de l’argent derrière, je ne considère plus cela comme du graffiti. Mais cela reste bien entendu toujours intéressant sur d’autres niveaux.
Quand on vous fait une commande sur mesure, quel type d’œuvre préférez-vous réaliser ?
J’aime beaucoup graffer pour des enfants qui veulent par exemple leur prénom sur le mur de leur chambre. C’est ce qui se rapproche le plus de mon style quand j’avais commencé.
Mais en général, les restrictions ne sont pas un problème, c’est toujours pour moi un plaisir de répondre aux attentes des clients. J’aime avoir un thème avant de me lancer dans la réalisation, puis travailler avec le client afin qu’il soit aussi satisfait que possible.
Je considère qu’une personne qui voudrait en faire son métier mais qui s’attend à être totalement libre dans ses réalisations n’est pas encore prête à le pratiquer professionnellement. On ne peut pas faire ce dont on a envie et quand on a envie.
L’autre possibilité d’en faire mon métier serait les toiles mais cela ne m’intéresse pas pour le moment.
Que pensez-vous des murs légaux mis à disposition pour les artistes, comme à Lausanne par exemple ?
Ces murs à disposition pour les graffitis sont bien. Avec ou sans thème imposé, l’idée est très intéressante. Du moment que l’on propose à des gens de s’exprimer sur un support librement c’est quelque chose de bien. Mais il faut savoir que ce qui fait vivre le graffiti est le fait d’en avoir un peu partout et pas seulement dans une ruelle. Tous les artistes ne vont pas profiter de cette opportunité car certains aiment vraiment le côté illégal de cette activité. Leur but n’est pas de faire de l’art mais de marquer les esprits. Si les graffitis n’étaient pas illégaux à la base, cela ne m’aurait jamais intéressé. C’est le côté challenge et adrénaline qui attire.
Un autre désavantage avec ces murs est le fait que nos graffitis sont vites recouverts par d’autres graffitis qui peuvent être sans intérêts.
Est-ce que les Suisses sont en général tolérants ou ouverts d’esprit par rapport au street art ?
Par rapport aux lois, la Suisse est encore assez correcte. Tandis qu’à Londres ou au Danemark, qui est totalement contre le graffiti, on risque plus facilement d’être mis en prison, au Portugal on se fait simplement arrêter etc.
Par rapport aux mentalités, je pense que les Suisses sont assez ouverts d’esprit. Ils apprécient cette forme d’art mais ne veulent pas forcément y être mêlés. Je veux dire par là que pas tout le monde aimerait un tag chez lui, sur un de ses murs ou sur sa porte de garage sauf s’il fait une demande à un professionnel.
Ce qui change vraiment est la manière dont les gens voient les choses. Certaines personnes vont penser que du moment que l’action est illégale, on va trouver cela laid. Cela à cause des clichés sur le graffiti. Les gens confondent l’aspect esthétique et l’aspect juridique.
Il y a juste une confrontation entre le juridique et l’esthétique. Par exemple dès que c’est légal, on considère que c’est joli alors que si le graffiti est illégal, c’est un graffiti sans intérêt.
Selon vous, est-ce qu’un jour, les autorités et les artistes pourront être sur la même longueur d’onde ?
Oui, c’est possible. Le monde est de plus en plus ouvert. Il y a de plus en plus de nouveautés qui plaisent aux gens, comme les cours que j’ai mis en place pour les enfants pour les anniversaires. Des activités de ce type peuvent changer les mentalités. Cela permet une évolution dans le monde du graffiti.
De plus, les communes commencent petit à petit à trouver une utilité à ces artistes. On m’a par exemple demandé de réaliser des passages piétons en 3D. C’était un mandat demandé par une commune en Belgique. Nous ne sommes peut-être encore pas prêts en Suisse mais cela viendra avec les temps, on commence déjà à voir des changements dans les grandes villes alémaniques.
Le street art va-t-il continuer d’évoluer ? La relève est-elle assurée ?
Oui la relève est assurée. Ce n’est pas un mouvement de mode, c’est une passion qui avance avec le temps.
Interviews
Synthèse – Graffeur professionnel – Philippe Baro
Malgré nos inquiétudes pour trouver un graffeur qui accepterait de s’exprimer librement et, pourquoi pas, de manière non-anonyme sur sa pratique, nous avons eu la chance d’interviewer, le 9 novembre, le graffeur Philippe Baro. Cet artiste a commencé à faire des graffitis illégalement vers 16 ans comme la généralité des graffeurs. Mais aujourd’hui, il en a fait son métier. Des personnes l’ont repéré et il a petit à petit eu des mandats.
Il a appris seul et avec des amis. Mais il nous dit que dans ce milieu, il est difficile de faire confiance étant donné que l’on peut être dénoncé par d’autres graffeurs à tout moment. Il nous relève sur le coup que le fait que le graffiti est quelques choses de très égocentrique car on ne peut pas partager ouvertement ce qu’on a fait où le montrer. Il y aurait de grands risques de se faire dénoncer.
Avant cela, il a reçu énormément d’amendes et a dû faire des heures de garde à vue. Philippe Baro a même été menacé de se faire virer de son école quand il était jeune, juste sous l’excuse que la réputation de cette école risquait d’être détruite. Il n’a également pas pu être engagé pour une place de travail dû à ces actes. Bien entendu, tout cela s’est arrangé maintenant.
Cet artiste trouve intéressant cette proposition de mur légal. Mais selon lui, certains graffeurs seront en manque d’adrénaline et le monde du graffiti n’est pas uniquement une ruelle mais plutôt plusieurs graffitis répandus partout dans les lieux. Ce qui déplait aux autorités. Une réflexion qui a amené l’artiste à proposer de montrer un nouveau point de vue à la nouvelle génération, pour qu’elle prenne connaissance du côté artistique plutôt que l’illégal. Pour ce fait, il organise des anniversaires, des activités avec des enfants, … Il y a également les communes qui font de plus en plus appel aux graffeurs dans leur ville, pour des œuvres comme des passages piétons en 3D.
Pour conclure, il est optimiste pour l’avenir du graffiti car le monde commence graduellement à s’ouvrir et le graffiti n’est pas une mode, c’est une passion qui ne s’arrête pas. Il la compare à la cigarette. Ce qui nous ramène à une citation de la part du célèbre graffeur TAKI183(1970) Jamais je ne m’arrêterai, j’aurai toujours un marqueur sur moi !».
C’est une addiction, un graffeur qui graffait adolescent a de forte chance de ressortir ses bombes des années plus tard et de se remettre sur le terrain. Ce qui affirme bien qu’il faut absolument trouver une solution qui conviendra à toutes les personnes concernées étant donné que c’est une activité qui n’est pas prête de s’arrêter.
Movember Lamborghini Genève
Customisation d’une Lamborghini Huracán Performante en collaboration avec Lamborghini Genève pour l’evenement Movember 2023.
Temps de Réalisation hors préparation de la carrosserie Corbex.ch : 2 heures
Concernant le choix du design, Lamborghini Genève m’a fait entièrement confiance et la seule contrainte était la Moustache !
Nescafé Cafeteria – Nestlé – Orbe
Maillard Immobilier – Vaud
« L’art d’être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l’art de réussir » Napoléon Bonaparte.
Des Graffitis dans une agence immobilière ???
Merci à Mathieu Maillard pour m’avoir fait confiance dès le début de son entreprise florissante Maillard Immobilier SA.
Depuis 2017, j’ai le plaisir de décorer successivement les bureaux et nouvelles succursales de ce professionnel Passionné !
Il fallait OSER ! C’est là aussi, la marque du #succès !
Mu Tech – Genève
Décoration de la salle de conférence de Mu-Tech à Genève avec Lud et Jako
Techniques : beamer / stencil / markers
Video2000 Street-art – Neuchatel
Décoration pour les nouveaux locaux de l’entreprise Video2000 à Neuchatel. Skyline + trompe-l’oeil + tableau Street-art
Etude Ferraz – Fribourg
Décor Skyline de Fribourg pour la salle de conférence du cabinet de l’avocat et notaire, Maître Olivier Ferraz.
Voici le Timelapse de la réalisation :
Etude Ferraz from Baro on Vimeo.
Question Réponse Graffiti – Orane
Questions d’Orane, Sarah et Amanda / réponses de Philippe Baro
A quel âge avez-vous commencé à faire des graffitis ?
Comment avez-vous appris à graffer ?
Pourquoi avez-vous commencé les graffitis ?
Que vous apporté le Graffiti en termes d’émotions, de relations ou de développement personnel ?
Le graffiti m’a beaucoup apporté en termes de développement personnel et émotionnel. J’étais en contact avec des personnes qui avaient la même passion dont certaines qui sont devenues des amis plus proches que je vois encore aujourd’hui. On pourrait également dire que je me suis créé pas mal de contacts chez la police. *rire*
Donc vous pensez que le graffiti est quelque chose qu’on n’arrête jamais ou qu’on arrête tout de même petit à petit ?
Le graffiti c’est comme la cigarette. Même quand on pense qu’on a arrêté de pratiquer, on va toujours s’y remettre au bout d’un certain moment. Une personne qui en a fait durant son adolescence reprendra certainement l’activité quelques années plus tard. Ça devient une addiction malgré les amendes qu’on peut recevoir. Le point positif c’est que ce n’est pas une addiction destructrice de soi-même, mais par conséquent destructrice pour les supports comme les trains.
Avez-vous été particulièrement fier d’un projet ou d’un graffiti illégal que vous avez réalisé ?
Le graffiti est quelque chose de très égocentrique. C’est une fierté personnelle car le graffiti est un art anonyme. Si je peux vous donner un exemple, c’est la fois ou j’ai réalisé un graffiti sur un train. Lorsqu’il est passé devant mon école, tous les étudiants étaient impressionnés et se demandaient qui l’avait réalisé. Je ne pouvais que rire intérieurement et j’étais fier de ma création et des réactions que j’avais provoquées.
Dans le monde du graffiti, la confiance est restreinte. On ne peut pas en parler à beaucoup de monde par risque d’être dénoncé. Même à des personnes dans le milieu, il arrive que des artistes dénoncent d’autres graffeurs par trahison dans le but de se protéger eux-mêmes.
Quelles ont été vos plus grandes amendes, conséquences lors d’un graffiti illégal ?
La plus grande amende qu’on m’a donnée était de CHF 12’000.-. J’ai été plusieurs fois en garde à vue. Ce qui a fait que j’ai par la suite manqué un poste de travail à cause de mon casier judiciaire. On peut dire que les problèmes que les graffitis ont générés se sont répercutés sur mon avenir professionnel.
Pour revenir à cette histoire de train qui passait devant mon école, le directeur voulait premièrement me virer car cela aurait pu dégrader la réputation de l’école, malgré que les graffitis n’étaient pas dans l’établissement. Par contre, quelque chose de totalement paradoxal est le fait que les CFF m’ont engagé pour un projet de rénovation de la décoration de leurs locaux.
Comment avez-vous pu changer ce passe-temps illégal en profession et qu’est-ce qui vous a convaincu que vous pouviez en faire un métier ?
Cette idée n’est pas directement venue de moi. Ce sont les opportunités qui sont venues à moi. Une personne qui avait repéré un de mes graffitis m’a laissé un mur à disposition et m’a demandé de le décorer en me laissant carte blanche en échange d’une somme d’argent. Ce qui a lancé un effet boule de neige. L’idée a plu à de nombreuses personnes, j’ai créé mon site internet et de plus en plus de personnes ont commencé à me contacter. C’est donc à la suite de cela que j’en ai fait mon métier.
Vos amis, votre famille, que pensent-ils de vos tags ? Vous ont-ils plutôt soutenu d’en faire votre métier ou était-ce le contraire ?
Lorsque je le faisais de manière illégale, mes parents n’en étaient pas fiers. Mon grand-père haïssait les graffitis jusqu’au jour où j’ai pu gagner de l’argent grâce à cela. J’en conclus que c’est l’aspect financier qui a permis le déclic chez ma famille et mes proches.
Est-ce que le fait de graffer légalement vous enlève le côté « adrénaline » ? Est-ce déplaisant ou est-ce que cela reste intéressant ?
Toute l’adrénaline ! Je continue à évoluer personnellement mais les plaisirs ne sont plus les mêmes mises à part la technique. Du moment qu’il y a de l’argent derrière, je ne considère plus cela comme du graffiti. Mais cela reste bien entendu toujours intéressant sur d’autres niveaux.
Quand on vous fait une commande sur mesure, quel type d’œuvre préférez-vous réaliser ?
J’aime beaucoup graffer pour des enfants qui veulent par exemple leur prénom sur le mur de leur chambre. C’est ce qui se rapproche le plus de mon style quand j’avais commencé.
Mais en général, les restrictions ne sont pas un problème, c’est toujours pour moi un plaisir de répondre aux attentes des clients. J’aime avoir un thème avant de me lancer dans la réalisation, puis travailler avec le client afin qu’il soit aussi satisfait que possible.
Je considère qu’une personne qui voudrait en faire son métier mais qui s’attend à être totalement libre dans ses réalisations n’est pas encore prête à le pratiquer professionnellement. On ne peut pas faire ce dont on a envie et quand on a envie.
L’autre possibilité d’en faire mon métier serait les toiles mais cela ne m’intéresse pas pour le moment.
Que pensez-vous des murs légaux mis à disposition pour les artistes, comme à Lausanne par exemple ?
Ces murs à disposition pour les graffitis sont bien. Avec ou sans thème imposé, l’idée est très intéressante. Du moment que l’on propose à des gens de s’exprimer sur un support librement c’est quelque chose de bien. Mais il faut savoir que ce qui fait vivre le graffiti est le fait d’en avoir un peu partout et pas seulement dans une ruelle. Tous les artistes ne vont pas profiter de cette opportunité car certains aiment vraiment le côté illégal de cette activité. Leur but n’est pas de faire de l’art mais de marquer les esprits. Si les graffitis n’étaient pas illégaux à la base, cela ne m’aurait jamais intéressé. C’est le côté challenge et adrénaline qui attire.
Un autre désavantage avec ces murs est le fait que nos graffitis sont vites recouverts par d’autres graffitis qui peuvent être sans intérêts.
Est-ce que les Suisses sont en général tolérants ou ouverts d’esprit par rapport au street art ?
Par rapport aux lois, la Suisse est encore assez correcte. Tandis qu’à Londres ou au Danemark, qui est totalement contre le graffiti, on risque plus facilement d’être mis en prison, au Portugal on se fait simplement arrêter etc.
Par rapport aux mentalités, je pense que les Suisses sont assez ouverts d’esprit. Ils apprécient cette forme d’art mais ne veulent pas forcément y être mêlés. Je veux dire par là que pas tout le monde aimerait un tag chez lui, sur un de ses murs ou sur sa porte de garage sauf s’il fait une demande à un professionnel.
Ce qui change vraiment est la manière dont les gens voient les choses. Certaines personnes vont penser que du moment que l’action est illégale, on va trouver cela laid. Cela à cause des clichés sur le graffiti. Les gens confondent l’aspect esthétique et l’aspect juridique.
Il y a juste une confrontation entre le juridique et l’esthétique. Par exemple dès que c’est légal, on considère que c’est joli alors que si le graffiti est illégal, c’est un graffiti sans intérêt.
Selon vous, est-ce qu’un jour, les autorités et les artistes pourront être sur la même longueur d’onde ?
Oui, c’est possible. Le monde est de plus en plus ouvert. Il y a de plus en plus de nouveautés qui plaisent aux gens, comme les cours que j’ai mis en place pour les enfants pour les anniversaires. Des activités de ce type peuvent changer les mentalités. Cela permet une évolution dans le monde du graffiti.
De plus, les communes commencent petit à petit à trouver une utilité à ces artistes. On m’a par exemple demandé de réaliser des passages piétons en 3D. C’était un mandat demandé par une commune en Belgique. Nous ne sommes peut-être encore pas prêts en Suisse mais cela viendra avec les temps, on commence déjà à voir des changements dans les grandes villes alémaniques.
Le street art va-t-il continuer d’évoluer ? La relève est-elle assurée ?
Oui la relève est assurée. Ce n’est pas un mouvement de mode, c’est une passion qui avance avec le temps.
Interviews
Synthèse – Graffeur professionnel – Philippe Baro
Malgré nos inquiétudes pour trouver un graffeur qui accepterait de s’exprimer librement et, pourquoi pas, de manière non-anonyme sur sa pratique, nous avons eu la chance d’interviewer, le 9 novembre, le graffeur Philippe Baro. Cet artiste a commencé à faire des graffitis illégalement vers 16 ans comme la généralité des graffeurs. Mais aujourd’hui, il en a fait son métier. Des personnes l’ont repéré et il a petit à petit eu des mandats.
Il a appris seul et avec des amis. Mais il nous dit que dans ce milieu, il est difficile de faire confiance étant donné que l’on peut être dénoncé par d’autres graffeurs à tout moment. Il nous relève sur le coup que le fait que le graffiti est quelques choses de très égocentrique car on ne peut pas partager ouvertement ce qu’on a fait où le montrer. Il y aurait de grands risques de se faire dénoncer.
Avant cela, il a reçu énormément d’amendes et a dû faire des heures de garde à vue. Philippe Baro a même été menacé de se faire virer de son école quand il était jeune, juste sous l’excuse que la réputation de cette école risquait d’être détruite. Il n’a également pas pu être engagé pour une place de travail dû à ces actes. Bien entendu, tout cela s’est arrangé maintenant.
Cet artiste trouve intéressant cette proposition de mur légal. Mais selon lui, certains graffeurs seront en manque d’adrénaline et le monde du graffiti n’est pas uniquement une ruelle mais plutôt plusieurs graffitis répandus partout dans les lieux. Ce qui déplait aux autorités. Une réflexion qui a amené l’artiste à proposer de montrer un nouveau point de vue à la nouvelle génération, pour qu’elle prenne connaissance du côté artistique plutôt que l’illégal. Pour ce fait, il organise des anniversaires, des activités avec des enfants, … Il y a également les communes qui font de plus en plus appel aux graffeurs dans leur ville, pour des œuvres comme des passages piétons en 3D.
Pour conclure, il est optimiste pour l’avenir du graffiti car le monde commence graduellement à s’ouvrir et le graffiti n’est pas une mode, c’est une passion qui ne s’arrête pas. Il la compare à la cigarette. Ce qui nous ramène à une citation de la part du célèbre graffeur TAKI183(1970) Jamais je ne m’arrêterai, j’aurai toujours un marqueur sur moi !».
C’est une addiction, un graffeur qui graffait adolescent a de forte chance de ressortir ses bombes des années plus tard et de se remettre sur le terrain. Ce qui affirme bien qu’il faut absolument trouver une solution qui conviendra à toutes les personnes concernées étant donné que c’est une activité qui n’est pas prête de s’arrêter.
Hotel Préalpina à Chexbres
Décoration de deux salles de conférence et de la salle d’accueil
Graffiti chez Heineken à Denges
Chambre Enfant en Graff
Offrez à votre enfant (fille et garçon) la chambre de leur Rêve !
Ma spécialité est la création du Prénom en Graffiti directement sur le mur avec les couleurs de votre choix avec mon style propre et unique, bien lisible aux formes arrondies.
Je réalise également des trompe-l’oeil et autres projets originaux avec passion et grand plaisir.
Je travaille partout en Suisse et même à l’étranger (France, Belgique, etc.)
Clause de confidentialité
Roth Fribourg – Graff Acoustique !
Peinture Logo entreprise
Je reproduis à l’identique votre logo / enseigne / Slogan / lettres sur votre mur (lisse, crepis et même brut) dans les dimensions que vous voulez avec la couleur RAL corporate correspondante ou à choix !
Pour obtenir un résultat parfait, j’use de nombreuses techniques ! Comme par exemple un retro-projecteur, ce qui vous permet de choisir la taille exacte et la position sur le mur de votre logo
Exemples de réalisations :
Il faut compter entre 800frs et 1400frs par logo, materiel et frais inclus.
A discuter en fonction de la complexité et du nombre de logo à reproduire.
Demande de Devis (gratuit et sans engagement) :
Banque Raiffeisen du Flon
Feed back du directeur de la banque :
« Tous nos collaborateurs sont enchantés et l’écho des clients est excellent, tous âges confondus. »
CONCEPT de BARO:
Cette oeuvre se veut moderne et futuriste : Dans le contexte actuel, le graffiti sur train est assimilé à un acte illicite, de vandalisme, de dégradation de bien. Cependant, au même titre que ce mandat m’a été attribué (à moi graffeur) par un organisme privé pour sa propre image, pourquoi dans le futur ne mandaterait-on pas des graffeurs pour la création d’oeuvres post-graffiti comme publicité moderne (ou bien rétro selon l’époque) sur son support original ?
En effet, le courant artistique post-graffiti qui, à l’heure actuelle se présente principalement sous la forme de peinture, sur toile, arrière-plan de spot publicitaire ou même à son insu utilisé comme surnoms de prêt-à-porter pour des marques de luxe, a encore du chemin à faire et j’ai la conviction qu’il remettra un jour le graffiti sur son support original, cela pour le plus grand plaisir des yeux de vos enfants et petits enfants ! CQFD.
En Collaboration avec Giga+Print S.A. à Renens pour le support toile spéciale + isolation phonique et Decolab à Neuchatel pour la mise en place.
Darest Informatic S.A. Graffiti
Lettrage Graffiti Darest, entreprise informatique à Lausanne :
Déco pour la salle de conférence !
BARO
Infos
Je travaille partout en Suisse et même au delà des frontières. Mon outil principal est la bombe de peinture et parfois au marqueur pour les finitions. Les sprays que j’utilise sont spécialement conçus pour la peinture murale en extérieur et intérieur.
Voici quelques avantages de ces sprays :
– Palette de plus de 250 couleurs par marque de bombe de peinture
– Peinture Acrylique NON-TOXIQUE, de haute qualité garantie 10 ans à l’extérieur
– Temps de séchage ultra-rapide et forte opacité
– Pas d’odeur persistante
Depuis Juin 2014, un nouveau type de bombe à fait son apparition
Les Water-Based ( Spray à base d’eau)
Voici quelques avantages de ces sprays :
– Sans odeur car sans solvant donc aucun risque même à l’application de la peinture !
– Temps de séchage rapide et forte opacité
Idéal pour travail en intérieur, par exemple avec des enfants ou personnes âgées, live painting, team-building
Le prix est en revanche + élevé qu’un spray classique.
Vous pouvez me contacter en m’indiquant ce que vous souhaitez comme type de décoration,
si possible, joindre une photo du mur avec les dimensions à peindre.
A partir de cela, un ou plusieurs projets photo-montage vous sont proposés.
Dans le cas d’une façade visible par autrui, il est fortement conseillé de demander une autorisation à la commune.
Ensuite un devis gratuit vous est envoyé, comprenant les délais, le projet, le prix, etc.
En tant qu’indépendant, je suis inscrit au registre de l’AVS. Une facture vous sera donc délivrée pour mon travail.
Finalement, nous nous mettons d’accord sur une date de réalisation qui nous convient.
Généralement, je calcule le coût d’une décoration au mètre carré,
à partir de 80frs/m2 pour les grandes surfaces…
Sauf cas particuliers, le coût minimum (frais inclus) est de 500frs,
Sachez aussi qu’étant indépendant et déclaré comme tel, mon travail est déductible des impôts ! Particulièrement avantageux si vous construisez…
Le prix au m2 varie en fonction de critères tels que :
– Le type de réalisation : Trompe l’oeil / Graffiti / Paysage
– La grandeur de la surface (avec ou sans fenêtre)
– Complexité du projet (importance des détails, durée des travaux, etc.)
– L’emplacement (visibilité, etc.)
– Distance (frais de déplacements)
Qu’est-ce que « le Graffiti » ?
Le Graffiti est illégal !
Je propose de la décoration graffiti donc une peinture artistique d’un style issue du mouvement Graffiti…
Je vend des graffitis ( peinture du mouvement post-Graffiti) mais je n’aurai jamais la prétention de vendre du Graffiti !
Chacun possède ses propres définitions.
Voici les miennes :
Définitions |
Exemple | ||
un Tag |
Inscription ou signature fait en un seul trait et en une seule couleur. Généralement à la Bombe de peinture ou au marqueur |
pour signer un Graffiti et illégalement, pour inscrire rapidement son surnom par exemple en ville. |
|
un Graffiti / un Graf |
Pièce + Complexe, généralement en couleurs. Illégale ou non, répondant à un critère artistique, notamment calligraphique. |
N’importe où et n’importe comment, souvent définit à tors pour toutes sortes d’inscriptions. |
|
un Graffeur |
Personne pratiquant le Graffiti, possédant son propre style. |
TSFC | |
Le Graffiti |
Mouvement du début des années 80, consistant à inscrire un mot (généralement son pseudonyme) gratuitement, sans autorisation (donc illégal), sur n’importe quel support dans une démarche d’expression artistique mais surtout calligraphique |
Ne répondant à aucune règle, dénué de tout intérêt financier et donc incontrôlable. |
|
Sprays de peinture |
Autres Appellations : Bombes, Bombonnes, Beubz, Spray, Cans, |
Carrosserie de Voiture, Décorations de toutes sortes, et Graffiti |
Bombe Montana Colors 94( Fabriqué en Espagne) |
Embouts de Spray |
Autres Appellations : Caps, Buses, bouchons / Differantes sortes : Fat Cap, Skinny, Soft, Rusto, New Yorkais |
Choix D’épaisseur du trait ( précision ou remplissage ) |
1. Applicabilité : La signature du Devis/Contrat/bon de commande par le client implique l’acceptation expresse et sans réserves des présentes conditions générales par le client, nonobstant toutes stipulations contraires figurant sur tout document ou toute correspondance émanant du client, sauf acceptation formelle et écrite du maître d’oeuvre “BaroGraff” (ci-après “le maître d’oeuvre”) ou d’un de ses représentants autorisés.
2. Commande: Le présent bon de commande constitue l’intégralité de l’accord intervenu entre les parties relativement à l’objet décrit et annule et remplace tout accord, correspondance ou écrit antérieur. Aucun document, aucune convention, aucune indication, ni aucune clause ne pourra engendrer des obligations liant le maître d’oeuvre s’il ne fait pas l’objet d’un avenant ou d’une convention spécifique signée par le client et le maître d’oeuvre ou un de ses représentants autorisés.
3. Prix : Seuls les prix repris dans le bon de commande lieront le maître d’oeuvre. Les prix ne seront définitivement fixés qu’au jour de la signature du bon de commande par le client.
4. Délais d’exécution: Les délais d’exécution stipulés, le cas échéant, dans le bon de commande sont maintenus dans la mesure du possible, mais ils ne constituent pas une clause essentielle de la convention entre les parties. Un retard d’exécution ne peut être invoqué par le client pour demander la résolution du contrat, réclamer des dommages et intérêts ou faire valoir une autre revendication, sauf stipulation contraire écrite expressément acceptée par le maître d’oeuvre.
5. Réclamations : Les réclamations ou contestations de la qualité des prestations ou des factures doivent parvenir au maître d’oeuvre, par lettre recommandée motivée, sous peine de déchéance, au plus tard dans les quinze jours à partir de la date de la dernière date de prestation de service. L’introduction d’une réclamation ne libère pas le client de ses obligations de paiement. Si la réclamation est fondée, la garantie des biens est limitée au remboursement du prix de la commande, à l’exclusion de tous autres dommages et intérêts.
6. Facturation – Paiement – Retard de paiement : Les factures émises par le maître d’oeuvre sont payables – au plus tard avant la date d’échéance mentionnée sur les factures – au siège du maître d’oeuvre sur le compte bancaire stipulé dans la facture. En cas de retard de paiement, le maître d’oeuvre se réserve le droit de suspendre ses prestations et de les reprendre dès régularisation du paiement. En cas de non- paiement à leur échéance, les factures porteront de plein droit, et sans mise en demeure, intérêts au taux de 10% le mois. En outre, elles seront majorées de plein droit et sans mise en demeure de 10% à titre d’indemnité forfaitaire. L’indemnité ne sera jamais inférieure à 40,00 €. Le défaut ou le retard de paiement de tout ou partie d’une facture entraînera par ailleurs de plein droit et sans mise en demeure, l’exigibilité de toutes autres factures échues. Le maître d’oeuvre se réserve le droit de refuser toute commande ultérieure ou d’en subordonner l’acceptation à la remise de garanties suffisantes.
7. Modification ou annulation de la commande : En signant le bon de commande, le client passe une commande définitive et irrévocable. Aucune commande ne peut être annulée ou modifiée, sans l’accord écrit préalable du maître d’oeuvre et moyennant l’indemnisation de l’ensemble des frais en résultant par le client. Sauf accord écrit du maître d’oeuvre, en cas d’annulation d’une commande par le client, le maître d’oeuvre pourra soit exiger le paiement intégral des travaux et prestations décommandés si ceux-ci ont été effectués en partie ou en totalité, soit le paiement d’une indemnité égale à au moins 50 % des travaux et prestations décommandés si ceux-ci n’ont pas encore commencé. En outre, si la commande a donné lieu au paiement d’un acompte dont le montant est repris sur le bon de commande, l’acompte n’est pas remboursé, quelle que soit la cause de l’annulation.
8. Résiliation : Il pourra être mis fin à la prestation de service par chacune des parties avec effet immédiat lorsque l’autre partie ne respecte pas ses obligations découlant des présentes conditions générales et qu’elle ne remédie pas dans un délai de 15 jours à tout manquement qui lui est notifié par voie recommandée par l’autre partie.
9. Droits intellectuels: Le client est seul responsable du contenu des oeuvres dont il demande l’exécution par le maître d’oeuvre. Il est notamment responsable de l’obtention des autorisations et de l’acquittement de droits éventuels sur les programmes, textes, photos, illustrations, et en général de toute œuvre utilisée et il garantit le maître d’oeuvre contre toute revendication de tiers et/ou condamnation en principal, intérêts et frais.
10. Responsabilité : Le maître d’oeuvre s’engage à exécuter la commande conformément au bon de commande, dans la mesure de ses moyens. Le client s’engage à collaborer avec le maître d’oeuvre pendant toute la durée d’exécution de la commande, en vue de faciliter et améliorer la qualité des prestations telles que définies dans le bon de commande. La responsabilité du maître d’oeuvre est limitée à la réparation du dommage direct, prévisible, personnel et certain résultant de son dol ou de sa faute lourde. Le maître d’oeuvre ne pourra jamais être tenu responsable de dommages indirects généralement quelconques subis par le client ou des tiers tels que dépenses supplémentaires, perte d’exploitation, perte de contrat, perte de données, de logiciels, de temps machine, préjudice financier ou commercial, pertes de bénéfice ou de chiffre d’affaire, augmentation de frais généraux, etc. ou tout autre dommage de ce type, causé par l’exécution de la commande. Le client est parfaitement informé des qualités artistiques des personnes chargées par le maître d’oeuvre de la réalisation de tout ou partie de la commande et renonce à invoquer la responsabilité directe du maître d’oeuvre sur ce point. Le maître d’oeuvre agit comme prestataire indépendant à l’égard du client et est seul responsable de ses préposés / associés. Le client assume seul la responsabilité de la protection et de la sauvegarde de ses propres valeurs.
11. Force majeure : Si par la suite de force majeure, le maître d’oeuvre était obligé d’interrompre l’exécution de la commande, l’exécution du contrat serait suspendue pendant le temps où il ne pourrait pas assurer la commande. La force majeure désigne tous les évènements indépendants de la volonté du maître d’oeuvre, imprévisibles et irrésistibles, de quelque nature que ce soit, tels que, notamment, catastrophes naturelles, intempéries, incendies, grèves, sabotages, acte ou règlement émanant des autorités administratives ou judiciaires, qui ont pour effet de rendre l’exécution du contrat impossible.
12. Nullités : La nullité d’une clause des présentes conditions générales ne met pas en cause la validité des autres clauses. La clause nulle devra être remplacée, de commun accord ou par le juge, par une clause se rapprochant le plus possible de l’intention économique de la clause annulée.
13. Tribunal compétent et droit applicable: Les relations contractuelles entre parties auxquelles s’appliquent les présentes conditions générales sont régies exclusivement par le droit Suisse. En cas de litige pour l’application ou l’interprétation des présentes, et en cas d’échec de sa résolution amiable, les Tribunaux de Lausanne sont seuls compétents à moins que le maître d’oeuvre, agissant comme demandeur, ne préfère porter l’action devant tout autre tribunal compétent.
Mes références
Voici une liste non exhaustive d’entreprises et/ou d’entrepreneurs qui m’ont fait confiance et dont je suis reconnaissant !
2013
2012
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L’Office du tourisme
et son directeur Eric Crettaz
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